IVème sommet des régions « Faim zéro »


L’Araucanie, peut-être la plus belle terre du monde

On ne sait pas où était le Paradis, mais il aurait pu être en Araucanie. À quelques kilomètres de
la côte du Pacifique, les Andes, avec leurs centaines de lacs et de sommets enneigés,
ressemblent aux Alpes. Ici, cependant, les sommets enneigés sont des volcans. Le majestueux
et imposant Villarrica, pour commencer, confère au paysage un caractère merveilleux. Prendre
un bain de vapeur, surplombant ce volcan, dans les bassins naturels de l’une de ses gorges, est
une expérience inoubliable. Similaire à ce que c’est de séjourner à l’Hôtel Antumamal, à Pucón.
Construit en 1944, en face du lac alpin Villarrica, sous les paramètres de l’architecture
Bauhaus, il est difficile de trouver un endroit plus sublime. L’Araucanie chérit enfin la culture
mapuche. Marginalisée pendant des siècles, cette communauté indigène chilienne a préservé
sa culture. Aujourd’hui, ses traditions, sa langue, sa gastronomie et sa vision du monde sont un
cadeau pour le monde global. Personne ne t’a expliqué tout ça, car l’Araucanie est un territoire
à découvrir. Quelqu’un, cependant, devait le dire lorsque nous allons tenir notre quatrième
Sommet des régions sur la sécurité et la souveraineté alimentaire à Temuco, capitale et porte
de ce paradis.

Carles Llorens

Secrétaire général d’ORU Fogar

2020, une année virtuelle pour l’ORU-Fogar

Dans la dernière newsletter de 2019, le président Abdessamad Sekkal a déclaré que 2020 serait une année clé en termes de politiques de développement et de réunions internationales. Cinq ans se sont écoulés depuis l’approbation de l’Agenda 2030 pour le développement durable, dont les 17 objectifs doivent être atteints en 2030. Elle a également été essentielle pour la mise en œuvre du protocole de Kyoto et pour montrer une forte implication dans la mise en œuvre de l’accord de Paris pour la réduction des gaz à effet de serre. Cependant, 2020 n’a été pas l’année clé que nous avions espérée. 2020 a été l’année de la pandémie ! Et les objectifs, les ODD, non seulement n’ont pas réussi à avancer, mais ils ont reculé…

Cette année, qui a été désastreuse à bien des égards, n’a cependant pas été mauvaise pour l’ORU-Fogar.

Je pense que nous avons été utiles, surtout dans les premiers instants de la pandémie. Lorsqu’il y avait une grande confusion dans toutes les régions géographiques, nous avons fourni des informations fiables sur l’alerte sanitaire. Les informations fiables sont celles de l’Organisation mondiale de la santé, mais, parmi toutes les informations produites par l’OMS, il est important de choisir celles qui peuvent être les plus intéressantes.

Nous avons d’abord envoyé les recommandations de base : des recommandations devenues ensuite incontournables, en ce qui concerne le lavage des mains, la distanciation sociale, la prévention, la restriction des événements publics, l’utilisation des masques … 

Ensuite, nous avons diffusé un cours en ligne pour le secteur de la santé, un manuel sur la gestion d’un centre pour les patients atteints de coronavirus et les sites web de recommandation de nos partenaires, comme la Catalogne et le Pays basque, qui ont été parmi les premiers à souffrir de cette crise et ont développé des instruments pouvant être reproduits.

Nous avons diffusé par tous les moyens possibles le travail des régions dans cette situation alarmante. Et nous avons apporté notre soutien à tous ceux qui nous le demandaient notamment lorsqu’il a été question de : trouver du matériel médical, gérer les dons de masques, s’occuper des citoyens de nos régions membres qui se trouvaient dans d’autres pays… Par l’intermédiaire de l’ORU-Fogar, par exemple, du matériel médical a été distribué et envoyé par la Fondation de l’amitié chinoise pour la paix et le développement.

Au fil des semaines, au-delà de la question sanitaire, l’alerte alimentaire a pris une nouvelle dimension et nous nous sommes appuyés sur notre longue et historique relation avec la FAO. Nous avons diffusé les recommandations et les rapports de la FAO, avec des résumés que nous avons élaborés. Quelles recommandations ? Elles sont nombreuses mais concernent plus particulièrement la préservation, la protection et le renforcement de toutes les filières d’approvisionnement alimentaires au niveau local, régional, national et international. En plus de ces recommandations, nous avons organisé des réunions de la direction de la FAO avec nos membres.

Alors que tous les évènements en présentiel disparaissent des agendas, l’ORU-Fogar demeure au cœur du réseau. C’est pourquoi nous avons mis en place le Forum « We Connect » pour expliquer les actions des régions contre le coronavirus. Un espace dans lequel sont expliqués les mesures sanitaires, sociales, alimentaires et de relance économique. Comme il n’a pas été possible d’organiser la cérémonie de remise de notre prix régional des bonnes pratiques en personne, elle a été déplacée vers un format virtuel et a été un succès. Avec la participation des cinq lauréats, la cérémonie a été visionnée par plus de 500 personnes. Plus de 80 régions étaient connectées aux sessions « Les possibilités de financement pour les régions d’Amérique latine et d’Afrique » en présence de représentants de la Commission européenne. Et nous avons lancé les Conversations positives, une initiative qui sera poursuivie en 2021 et qui est une invitation à réfléchir à la gouvernance post-COVID-19.

En plus de toutes ces initiatives, 2020 a été une année de consolidation pour l’ORU-Fogar en termes de présence dans l’Agenda global. Si les années 2014 et 2015 ont été des années de renforcement des structures de l’organisation et les années suivantes de solidification d’une stratégie de communication, 2020 a été une année de présence dans de multiples forums. Si en février, nous étions encore présents au Forum urbain mondial d’Abu Dhabi, nous l’avons été virtuellement à la Semaine européenne, au Forum politique de haut niveau ou aux cérémonies du 75e anniversaire des Nations unies. Ce passage à la sphère virtuelle a eu le mérite de permettre à de nombreuses régions de s’exprimer, et qui n’avaient généralement pas la possibilité de faire entendre leur voix dans le débat mondial. En ce sens, nous avons été très heureux, par exemple, de donner à une région aussi éprouvée que Nariño en Colombie la possibilité de faire entendre sa voix au Forum mondial sur les villes et territoires de paix.

Que nous réserve l’année 2021 ? Nous avons déjà vu qu’il est impossible de faire des prédictions. En tout cas, nous avons l’intention de continuer à nous renforcer et nous avons proposé de travailler à la construction de l’école de formation de l’ORU Fogar. Tout au long de l’histoire de notre organisation, diverses initiatives ont été encouragées dans ce domaine. Il est temps, cependant, d’articuler et de construire quelque chose de plus permanent, au service de la formation des cadres techniques et politiques des régions. C’est un objectif pour 2021 et, pour commencer, nous avons déjà programmé, pendant les mois de février et mars, le cours « Méthodes et outils pour l’élaboration d’un plan stratégique territorial ».

Meilleurs vœux à tous et que 2021 soit une année de progrès pour une gouvernance proche du territoire et des citoyens.

Les consequences de la pandemie sur l’Agenda 2030

Carles Llorens

secrétaire général de ORU Fogar

Augmenter les actions en faveur des ODD

Nous avions décrété 2020 comme l’année clé en ce qui concerne la mis en place des ODD. En effet, le 25 septembre on fêtera les cinq ans de l’adoption de l’Agenda 2030, avec ses 17 objectifs à atteindre en 10 ans, en 2030. 2020 est aussi une année clé dans la mise en œuvre du Protocole de Kyoto et dans la démonstration d’une implication forte de la mise en place de l’Accord de Paris dans la réduction des gaz à effet de serre. 

Avant le COVID-19, les résultats de ces agendas étaient déjà incertains. A titre d’exemple, l’Objectif 2 Faim « zéro », objectif auquel ORU Fogar est si fortement attaché, a fait l’objet d’une évaluation plutôt décourageante. Elle a été compromise par les guerres, les crises sociales et le changement climatique… Le dernier rapport annuel de la FAO indique clairement que durant les trois dernières années, le pourcentage de faim dans le monde a augmenté et aujourd’hui plus de 821 millions de personnes sont touchées. 

En revanche, le bilan lié à la mise en œuvre de l’Accord de Paris n’évolue pas bien non plus. En 2018, la consommation de pétrole, de gaz et de charbon était plus élevée que jamais. La campagne d’alarme lancée par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) n’a suscité aucune réaction.

Et le coronavirus est arrivé avec ses graves conséquences sanitaires, économiques, sociales et politiques a mis en péril la réalisation des ODD, et on observe un recul sur les objectifs déjà atteint. A présent observons quelques exemples concrets.

Commençons par l’ODD 1, la fin de la pauvreté. Selon la Banque Mondiale, la crise du COVID-19 entraînera entre 40 et 60 millions de personnes dans une pauvreté extrême. Cela affectera les femmes, les familles monoparentales, les immigrés, les personnes âgées en zones rurales… Ceci met un frein à tous les progrès réalisés au cours des 5 dernières années. Il en va de même pour l’objectif 2 des ODD, qui concerne l’éradication de la faim. Les régions membres d’ORU Fogar, celles du monde entier, ont pu voir de leurs propres yeux comment les chaînes d’approvisionnement alimentaires se sont rompues et comment les processus d’exportations et d’importations se sont interrompus. Cela a directement impacté la disponibilité des aliments. Les prévisions montrent que la crise pourrait affecter 250 millions de personnes, en particulier en Afrique.

La pandémie a évidement aussi affecté l’ODD 3 consacré à la santé et au bien-être. Aussi grave que soit cette situation, elle a mis en évidence la grande faiblesse des systèmes de santé de beaucoup de pays. Une autre chose évidente est que l’ODD 4 lié à l’éducation de qualité a été touché. Selon les données de l’UNESCO, « 290 millions d’étudiants ont été privés d’école » et il est évident que les alternatives technologiques aux cours en présentiel n’ont fait que creuser les inégalités sociales. Inutile de mentionner l’impact du coronavirus sur l’ODD 8, celui de l’objectif du travail décent… 

Nous pourrions continuer à lister tous les ODD et nous verrions que tous, ont été impactés par la pandémie…

Dans ce contexte, comment doit-on nous positionner ? Nous pensons que plus que jamais il faille ratifier en faveur de l’Agenda 2030 et qu’il faille saluer l’initiative du secrétaire général des Nations Unies d’Accélérer les Actions en faveur des ODD. Dans un monde aussi complexe et conflictuel, l’Agenda 2030 était parvenu à un consensus et à un engagement sans précédent. Jamais la gouvernance mondiale n’a eu un mandat aussi transparent. Ainsi, l’Agenda 2030 doit continuer à être le cadre de référence. La pandémie ne doit pas faire flancher l’engagement envers les ODD. L’engagement de la part des régions et des régions membres d’ORU Fogar, reste intact, voire même plus fort qu’avant. 

Si avant la pandémie, nous soulignions que les guerres, les conflits sociaux et la crise climatique, la mauvaise gouvernance étaient un handicap à la réalisation des ODD, il nous faut maintenant entériner cette conviction. Dans un monde aussi complexe que le nôtre, le centralisme semble dépasser et plus opérationnel. Lorsque tout le pouvoir de décision est dans les mains d’une bureaucratie émanant de la capitale, rien ne progresse, entravant ainsi les progrès dans la lutte contre la pauvreté, contre la faim, contre l’ignorance ou encore contre le travail informel. 

Et pour finir voici un exemple concret qui illustre cette situation : 

Dès le début, l’Organisation Mondiale de la Santé nous a expliqué « que nous laver les mains avec du savon était essentiel pour stopper le coronavirus ». Cependant, 3 milliards de personnes n’ont pas accès à l’eau potable dans leur domicile pour se laver les mains avec de l’eau et du savon. Il s’agit de 40% de la population mondiale. Comment atteindre l’ODD 6, qui traite de l’accès à l’eau et de l’assainissement ? Comment faire pour que les 40% aient accès à l’eau pour se laver les mains ?

Quelques mois avant la pandémie, nous étions à Cajamarca au Pérou, pour participer au deuxième sommet sur la Décentralisation avec les gouverneurs péruviens. A plusieurs occasions, les gouverneurs péruviens se sont plaints de devoir demander l’autorisation à la capitale, Lima, concernant la gestion de l’eau. Entre démissions et amertume, ils ont expliqué comment le processus s’éternisait dans des procédures bureaucratiques qui leur semblaient incompréhensibles. Aujourd’hui, au Pérou, est un des pays d’Amérique Latine qui connaît la pire crise, avec un nombre croissant d’infectés et de morts. La gravité de la situation, bien sûr, doit avoir plusieurs facteurs. Au 21e siècle, il est toutefois regrettable de constater qu’une gestion inefficace des politiques de l’eau puisse avoir un effet sur cela, ce qui, en fin de compte, empêche les gens de se laver les mains correctement.

L’avenir entre nos mains

Carles Llorens

Secrétaire général ORU Fogar

Nous avons terminé l’année 2018 avec beaucoup de raisons de nous inquiéter. Si en décembre, la COP24 de Katowice sur le Changement Climatique était très proche de l’échec, en novembre, la COP14 de Sham-El-Sheikh sur la Diversité Biologique nous a montré un panorama dans lequel la destruction des écosystèmes ne cesse pas.

Les prolégomènes de la COP en Pologne avaient été mis en avant par le mouvement français des « Gilets Jaunes », un mouvement qui – au-delà du mécontentement social – se mobilise en raison d’une augmentation des taxes sur les combustibles fossiles, qui devait financer la transition énergétique. Mauvais prologue venant du pays d’origine de l’Accord de Paris, mauvais prologue venant du pays qui voulait être le précurseur de la lutte contre le changement climatique, mais dans lequel son charismatique ministre de l’Environnement démissionne.

Le sommet est parti du mauvais pied, quand le président polonais Andrezj Duda a défendu l’utilisation du charbon face à une Patricia Espinosa déconcertée, chef de la lutte des Nations unies contre le changement climatique.

Nouveau revers lors de la première session : les Etats-Unis, la Russie, l’Arabie Saoudite et le Kwait refusent de valider le rapport des experts des Nations Unies, qui affirme que non seulement que les émissions ne sont pas en train de se réduire, mais qu’elles sont en train d’augmenter. Selon les données du rapport, si les émissions se poursuivent, l’augmentation globale des températures pourrait être de 3,5 degrés, ce qui signifierait une augmentation du niveau de la mer, des inondations, des sécheresses, une réduction de la production agricole et des phénomènes météorologiques extrêmes.

Au cours de la semaine, le Brésil et la Turquie ont montré des signes de volonté de s’aligner sur le négationnisme climatique. En face, la Chine et les pays insulaires sont à l’avant-garde de la défense de « l’Accord de Paris ». Face à cette situation, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est adressé à la plénière de la conférence dans un appel dramatique dans lequel il a appelé à « un engagement global pour éviter le pire ». Malgré l’appel, le Sommet s’est terminé par un accord minimum et la célébration d’une COP25, que le Brésil a renoncé à organiser et qui se tiendra au Chili.

Dans ce contexte, l’effort volontaire des régions, méritoirement coordonné par nrg4SD, est un phare petit mais lumineux.

La COP14 en Egypte n’a pas non plus donné des signes d’encouragement. Le précédent rapport technique soulignait que les objectifs d’Aichi pour 2020 ne seraient pas atteints, dans un scénario désastreux de disparition d’habitats et d’espèces. L’attention a été attirée sur le danger que, dans de nombreux pays, notamment certains pays africains, l’obtention de protéines pour une partie très importante de la population continue de dépendre de la chasse aux espèces sauvages. Dans un contexte de croissance démographique, ce fait faisait prévoir que de nombreux habitats finissent par être dévastés.

Ici encore, les régions et nrg4SD prennent l’initiative et deviennent un phare.

Pour beaucoup, ce panorama est sans doute une invitation au pessimisme. Ce n’est cependant pas le cas pour les régions intermédiaires et les gouvernements du monde. Il n’en va pas de même pour les états des États-Unis qui, au mépris du président Trump, ont repris l’Accord de Paris. Ce n’est pas le cas pour les gouverneurs d’Amérique Latine qui promeuvent des projets sur la souveraineté alimentaire, le travail digne ou pour les présidents des régions africaines qui protègent les écoles vertes. Et il n’en va pas de même pour les régions européennes qui, face à des gouvernements nationaux xénophobes, doivent accueillir des réfugiés et mener des politiques d’inclusion pour l’immigration.

Tous ces peuples, tous ces gouvernements à dimension humaine, ne pleurent pas face au centralisme, ni se perdent pas dans la boucle politico-administrative, ni dans le débat politique stérile, ni dans l’indécision. Ce sont des gens qui agissent. 2019 sera son année. 2019 doit être votre année. La nôtre !

Le pas gagné, mais le processus de paix est irréversible en Colombie.

 

Pressentais qu’il n’a pas été forte, et hier, je l’ai fait un tweet alerter un malaise vote pourrait agir comme il l’a fait en Angleterre, avec Brexit. Mais nous ne sommes plus étonnés quand, en comptant sur n’a pas eu lieu à elle. Enfin, il n’a pas gagné le par 50,22% contre 49,77.

Comme nous sommes arrivés ici? Le malaise qui est sortie de tels appels aux urnes, je pense, est le premier facteur. Ensuite, il y a le discours d’Uribe, en notant des concessions à leur papier, les FARC excessive, voté par de nombreuses personnes partagent. Mais le discours des églises, catholiques et protestants, qui ont défendu ouvertement, sans les paroles du Pape, à la dernière minute, il n’y a pas d’influence.

Uribe et Santos a remporté de justesse, dont la carrière est totalement joué, perdu de justesse. Qui a perdu beaucoup, cependant, sont les FARC. Susciter la haine profonde. Le 50,22% contre 49,77 en faveur et a voté contre eux. A rejeté les concessions ont été faites. Ainsi, leurs joies télévisées ont célébré la signature de l’accord comme une victoire sur l’État colombien ont fait sens fatale à beaucoup de gens qui n’ont pas fini de vote.

Tout cela pourrait conduire à une situation de collective • effondrement qui a bloqué le processus et amener le pays à une impasse. Les réactions de la nuit ont toutefois été prodigieux, en remuant une situation négative, une opportunité. Le premier à réagir positivement était pas la campagne, dirigée par le uribisme. Francisco Santos, Uribe numéro deux, n’est venu d’abord dire que le processus de paix avait été suivie et que seulement modifier certains points de l’accord.

Président Santos, après avoir reconnu la victoire de ne pas convoquer dit que ses partisans avaient pour voir quel chemin suivre. Il a expliqué que le cessez le feu était toujours en vigueur et a promis de continuer à chercher la paix. Même le chef des FARC, Timoshenko a eu une réaction positive, en disant qu’il regrettait le résultat du référendum, mais ils ont été engagés à continuer à rechercher la paix.

Dans l’ensemble, puis, une année incroyable de maturité de la part de toutes les parties, et à la fin aussi un exercice démocratique sain.

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Président Juan Manuel Santos.

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Visiter les bureaux de vote avec Paul Carrasco, président ORU fogar

Les observateurs internationaux au plébiscite pour la paix en Colombie

 

Samedi, Octobre 1, le Conseil national électoral se réunira tous les observateurs internationaux. Un total de 200 personnes, dont des personnalités notables, parmi lesquels deux lauréats du prix Nobel Adolfo Pérez Esquivel et Rigoberta Menchu, deux anciens présidents Alvaro Colom du Guatemala et Martin Torrijos du Panama, ainsi que le président de la BID Enrique Iglesias.

Expliquer le travail avec le plébiscite et le déploiement qui a été fait pour l’organiser, avec une marge très peu de temps. 34 millions de citoyens vont voter dans 11.034 bureaux de vote.

Président Santos et nous allons aborder cette insiste, en dépit de tous les pouvoirs constitutionnels de signer cet accord avec les FARC a toujours été clair qu’il devait approuver les gens de la Colombie. Et demain, le vote ne sera pas la valeur de leur vote, comme tout autre citoyen. Dit que demain, le 2 Octobre, 2016 sera un jour historique pour décider de l’avenir et de laisser derrière le passé de la guerre.

Insiste sur la rectitude juridique et constitutionnel de l’accord, il insiste sur le fait, respecte tous les traités internationaux signés par le pays. J’ai souligné que cette correction comprend aussi beaucoup ce qu’ils ont appelé la justice transactionnelle. Affirmant que la résolution de ce conflit continent « le plus cruel et vieux », aura des effets très positifs pour la région.

Je suis bien convaincu que ces efectos positifs dans la région. Pendant des années, une grande partie du territoire n’a pas de contrôle de l’État colombien, ce qui a permis à la culture de la coca et son trafic a eu des conséquences dramatiques. Et il a ruiné rues des villes des États-Unis, de bouleverser toute la sécurité du Mexique, sans oublier qui corruput la politique à travers le continent. Avec une partie de la récolte sous contrôle, des améliorations peuvent obtenir partout.

Lors d’une réunion, les négociateurs Humberto de la Calle Sergio Jaramillo et expliquer les détails de l’accord, forgé pendant six mois de négociations secrètes et quatre années de négociations publiques à La Havane. Humberto de la Calle explique que la négociation a été abordée comme un très pratique. « Il n’a pas été convèrcer il explique à l’autre quoi que ce soit, nous voyons à quel point nous avons terminé le conflit. » Dans une vaste, comme nous l’avons soutenu, pour traiter les causes, a dû lutter contre le problème endémique de la récupération de la campagne colombienne et, par conséquent, l’accord contient une réforme agraire, mais aborde également le problème du trafic de drogue, soulevant un remplacement cultures. Le négociateur consacre également beaucoup d’attention à expliquer la façon d’aborder la question de la justice. Unis qu’il y aura un atmistia pour ceux qui peuvent être des délits, mais pas un atministia général, pour des crimes graves -de tous les PARTS- être jugés.

Sergio Jaramillo explique qui transcende la compréhension accord avec les FARC parce que, arrière-plan, posé expulser la violence est le système politique. Désigne des centaines de morts de toutes les allégeances politiques, y compris 542 conseillers, et déclare que l’accord doit veiller à ce que toutes les personnes impliquées dans la politique ne seront pas victimes de violence.

À l’écoute des négociateurs, une catégorie de personnes est inhabituel, vous vous rendez compte qu’au-delà de la rhétorique qui accompagne ces documents, l’accord est très série. Résout les problèmes qui sont la raison très simple et profonde du conflit. Il y a quelques points sur lesquels cédés aux FARC, qui semblent inacceptables pour une grande partie de l’opinion publique en Colombie. Les positions sont compréhensibles si l’on considère que beaucoup de gens ont souffert d’une violence quotidienne cruelle pendant de nombreuses années. Si vous voulez la paix, mais doit toujours donner. De ce point de vue, le président Santos a un énorme mérite. Si l’écoute de De la Calle Jaramillo et découvrez d’accord très bien conçu, en écoutant le président Santos réalise qu’il y avait une ouverture et de générosité très important. Une ouverture que vous souhaitez pour beaucoup d’autres latitudes.

Dans tous les cas, seule une agitation dans l’air: le référendum, au lieu de valider ou non un accord peut être une occasion très importante pour les citoyens d’exprimer leur mécontentement. Nous espérons que le référendum ne passe pas le succeeir colombien que le référendum britannique sur Brexit.

 

 

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Avec Paul Carrasco, président ORU Fogar, saluant Adolfo Pérez Esquivel, Prix Nobel de la Paix en 1980.

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Avec Humberto de la Calle, négociateur en chef de l’accord avec les FARC.

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Avec l’ancien sénateur Piedad Córdoba, vieille connaissance qui avait visité plusieurs fois à Barcelone. Elle a été le premier à parler de paix avec les FARC, qui a été désactivé.

Les difficultés des gouvernements intermédiaires pour lutter contre le changement climatique

IMG-20160901-WA0000Sommet sur le changement climatique II des Amériques.

Jalisco, Mexique 31 Août ici 2016.

Depuis mon état ORU FOGAR Secrétaire général, d’office, je félicite l’État de Jalisco et son gouverneur pour mettre les gouvernements régionaux-sous-intermédiaire dans le centre de la lutte contre le changement climatique. Pour ceux qui travaillent avec ces gouvernements, il est tout à fait évident que les gouvernements sont des intermédiaires clés dans cette guerre. Les gouvernements centraux devraient légiférer et créer des cadres politiques favorables. Les tâches qui peuvent atténuer le réchauffement climatique sont, cependant, essentiellement les régions, les provinces ou les États fédérés. L’aménagement du territoire, la mobilité, le développement des infrastructures et le développement régional sont les compétences du gouvernement intermédiaire.

Il est réconfortant, d’autre part, l’écoute d’un représentant de l’ONU, comme Patricia Espinosa, Secrétaire exécutif du Secrétariat sur les changements climatiques, faisant clairement le rôle de la reconnaissance du gouvernement intermédiaire. Il n’a pas toujours été le cas et il est pas toujours ainsi.

À ce stade, je dois attirer l’attention, cependant, sur le fait que, en dépit d’être les gouvernements les plus bien posicionados- intermédiaires ne sont pas toujours les instruments nécessaires. Très souvent, ils ne disposent pas suffisamment de compétences ou quand ils ont les avoir aucun cadre juridique clair. Pour mettre la pire fin de l’Amérique latine, au Chili, il y a des conseils régionaux élus par les citoyens, mais avec un rôle purement consultatif. Qui a le pouvoir régional est un préfet nommé par le gouvernement central.

Ce que la plupart angoisse aujourd’hui, de toute façon, aux gouvernements intermédiaires à travers le monde est le manque de financement adéquat de ses pouvoirs. Dernière Avril, à Rio de Janeiro, notre réunion a été un cri de gouvernements intermédiaires de toutes les latitudes exigeant un financement adéquat.

Les gouverneurs du Paraguay ont dénoncé amèrement que seulement 2% des budgets publics ont été régionalisé. Colombiens a expliqué l’étranglement financier qui les représentent ont été que la taxe sur les boissons alcoolisées. Le gouverneur de Rio, Amfitrion, maintenant en faillite, a souffert dans ces jours, les manifestations de retraités pour non-paiement des pensions. Marocaine, sénégalaise, Kenyans, costaiborianos est également de l’insuffisance des ressources se plaignait. Et, ce qu’il faut dire, en Espagne. Il n’y a plus le cri de la Catalogne dénonçant la «suffoquer fiscale» à laquelle il est soumis. Aujourd’hui, Valence et les îles Baléares soulevées dans des termes très similaires qui ne disposent pas de ressources pour payer les services des pouvoirs qui leur sont assignées.

Ce problème de la répartition des ressources a toujours été un sujet de grand débat, souvent des tensions entre les gouvernements centraux et régionaux. La crise, cependant, a aggravé le problème. Avec frencuencia inhabituelle, les gouvernements centraux ont profité de l’absence générale de ressources pour recentralisation, souvent des compétences, presque toujours le financement. Et dans une explication délicate, ils ont coupé les ressources au gouvernement intérimaire, que les Etats fédéraux, les provinces, les régions ou préfectures vers une plus grande efficacité.

Hier, dans la salle dédiée à la coopération, tout le monde se plaint que la coopération internationale se déplaçait de donateurs aux bénéficiaires états centraux états centraux, mais sans gouvernements jeu intermédiaire.

Et à ce stade, nous devons nous demander: peut les gouverneurs du Paraguay lutter contre le changement climatique à 2% des ressources du pays? Cette politique de transports en commun, le gouvernement de Rio quand vous ne pouvez pas payer les pensions des retraités? Et Catalunya, par les capacités, la volonté politique, peut être un chef de file parmi les gouvernements intermédiaires sur la question du changement climatique, mais quelles ressources peut vous affecter si vous devez couper des moyens, par exemple dans les hôpitaux et la liste d’attente patients accumulent?

Je pense qu’il est approprié que, dans des forums comme celui-ci, soyons clairs. Tout ce que vous expliquez ici peuvent être en belles paroles ou, au mieux, dans une volonté politique naïve, si nous ne sommes pas en mesure de résoudre ce problème qui, quand la vérité se noie les gouvernements intermédiaires. Et avouons aussi tout en donnant la priorité à l’urgence, le front important. Ainsi, seules les ressources pour lutter contre le changement climatique alors que le reste a été pris en charge, pourquoi empêcher le réchauffement climatique, aujourd’hui, toujours pas servi dans la plupart de nos pays pour gagner les prochaines élections sont dédiées.

De ORU Fogar et l’étendue de nos possibilités, nous aidons nos membres à remédier à cette situation. Nous avons soutenu nrg4SD et nos membres ont signé Régions Adapt, donnant une méthodologie et des moyens pour gérer les politiques de contrôle des changements climatiques. Nous soutenons également nos membres à faire, des projets multilatéraux notamment européens, leur permettant de financer des projets. Et bien récemment, avec R-20, nous avons un accord avec la Fondation Leonardo DiCaprio va nous permettre de financer le changement climatique projets 10 régions membres ORU FOGAR. Pendant ce temps, essayez que si la coopération des Etats centraux contourne le territoire, la coopération décentralisée, les régions européennes, si le passage à travers les régions où elle est nécessaire.

Tout cela, cependant, resuta anecdotique contre l’abîme qui est le manque de ressources des gouvernements intermédiaires pour répondre aux besoins. Et nous crions à être très difficile pour les Gobienos intermédiaires font la politique de lutte contre le changement climatique si nous ne disposons pas de suffisamment de ressources. Et tandis que chaque région ou groupe national des régions devraient voir comment ce débat avec leur gouvernement central respectif, ORU Fogar devrait projeter dans tous les forums possibles, il se pose. En ce sens, je me retrouve avec un ordre très spécifique et à une personne très spécifique. Nous demandons Patricia Espinosa, tandis que représentant de l’ONU, après avoir entendu leur complicité pour nous de nous inclure dans son discours une mention très spécifique faisant référence -a évidence que la lutte contre le changement climatique gouvernements infranationaux ils ont besoin de fonds suffisants.

Les régions cherchent des réponses communes au Changement Climatique

Des représentants de régions et villes de tout le monde ont assisté au Sommet Mondial sur le Climat et Territoires les 1 et 2 juillet à Lyon, dans la région Rhône-Alpes, membre de l’ORU. Il s’agit d’une des principaux rendez-vous au niveau mondial en matière de lutte contre le changement climatique. L’objectif principal de l’événement, préparatoire de la COP21, était de définir les nouveaux mécanismes et engagements sur la base d’une approche territoriale et régionale pour faire face aux changements climatiques et parvenir à la réduction des émissions de carbone à l’horizon 2020.

L’ORU a participé au Sommet au moyen de l’organisation d’un atelier d’Agriculture, ensemble avec le Réseau des Organisations Paysannes & de Producteurs de l’Afrique de l’Ouest (ROPPA), qui a reçu un appui vigoureux de la FAO et de Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières – Association de Solidarité Internationale pour les Agricultures Paysannes et Familiales (AVSF). L’objectif de l’atelier, qui a eu lieu le 2 juillet, était de parvenir à un consensus sur l’adoption d’un plan d’action territorial avec des propositions fortes, transversales et globales pour le développement rural et agricole.  L’une des questions qui inquiètent le plus est l’exode rural, qui cause un dépeuplement critique des zones rurales et une urbanisation accélérée des villes.  « En 2050, selon les prévisions, 80% de la population habitera dans les villes », a exprimé le secrétaire général de l’ORU, Carles Llorens, « il est donc nécessaire de travailler pour enrayer l’exode et équilibrer les territoires ».

L’engagement de l’ORU avec les décisions prises au Sommet Mondial sur le Climat et Territoire s’est traduit par la signature de laDéclaration Générale: « Établissement d’une action territoriale en réponse au défi climatique ». Signée par 50 organisations en représentation des gouvernements régionaux et locaux, parmi lesquelles l’ORU Fogar et plusieurs de ses membres, elle est devenue la déclaration plus largement soutenue présentée à ce jour par des acteurs non-étatiques. D’autres membres de l’ORU ont participé au Sommet, comme nrg4SD, le Gouvernement de l’état de Rio de Janeiro, ARF, AIRF, la région de Champagne-Ardenne et les gouvernements de la Catalogne et du Pays Basque. Parmi les conclusions générales de l’évènement il faut  souligner la nécessité de mobiliser les acteurs non-étatiques dans la prise de décisions et dans la direction de nouvelles initiatives pour faire face aux changements climatiques. L’action locale, régionale et territoriale est essentielle pour réussir à créer des scénarios possibles et réels afin de stabiliser le climat.

L’ORU se prépare pour le Bureau Montevideo 2015

Le Secrétariat Général de l’ORU s’est entretenu les 8 et 9 juin derniers avec le Congreso de Intendentes(Conseil des Préfets) de l’Uruguay pour entamer les préparatifs du prochain bureau exécutif de l’ORU, qui se tiendra à Montevideo les 24 et 25 septembre. Étant donné que l’événement sera accueilli par le Congreso de Intendentes, la rencontre a réuni dans la salle plénière du Congrès le secrétaire général de notre organisation, Carles Llorens, et une partie des membres duConseil: le conseiller politique Humberto Castro, le directeur de l’Unité des Relations Internationales et Coopération, Jorge Machado, et le secrétaire de la même Unité, Nicolás Canessa, ainsi que l’ambassadeur Jorge Seré, qui a assisté en représentation du Ministère de Affaires Extérieures.

L’une des questions abordées pendant la rencontre est la proposition des hôtes de tenir un séminaire  parallèle sur des expériences transfrontalières globales. Intitulé « Les politiques transfrontalières des gouvernements intermédiaires”, le séminaire aura lieu le 25 septembre dans le cadre du Bureau, et  bénéficiera de la participation de gouverneurs des provinces de l’Argentine, des états du Brésil et des départements du Paraguay et de la Bolivie. En outre,  il permettra de rendre compte des expériences européennes en matière de politiques transfrontalières, avec la présence de présidents régionaux de l’Europe, et du Secrétariat Général de l’Association de Régions Frontalières Européennes (ARFE), membre de l’ORU.

Dans le but de commencer à définir le programme du séminaire, le Secrétaire Général de l’ORU s’est rendu au Ministère d’Affaires Extérieures de l’Uruguay où il a rencontré César Ferrer, directeur général du Département de Gestion Frontalière, Limitrophe et Maritime,  ainsi que d’autres gouverneurs qui prendront part au séminaire comme M. José Ivo Sartori, gouverneur de l’État brésilien de Rio Grande do Sul.